5 idées reçues sur l’assurance des loyers impayés

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loyers impayé

Avez-vous déjà entendu parler de l’assurance des loyers impayés ? Si vous pensez qu’elle ne sert à rien, et qu’il vaut mieux opter pour un garant, vous vous trompez ! Découvrez cinq idées reçues sur cette assurance peu connue des particuliers, et pourtant très efficace.

 

Sommaire

1. Elle ne couvre pas tous les risques locatifs 

2. Elle coûte trop cher

3. Elle est moins efficace qu’une caution classique

4. Elle est trop compliquée à souscrire

5. Elle ne permet pas d’être indemnisé rapidement

Pourquoi souscrire une assurance des loyers impayés ?

1. Elle ne couvre pas tous les risques locatifs

Première idée reçue que de nombreux propriétaires-bailleurs ont en tête : une assurance des loyers impayés ne couvre pas tous les risques locatifs. Bien entendu, c’est une idée fausse.

Rappelons déjà quels sont les risques locatifs en France, en 2024 :

  • les impayés de loyers (charges et autres taxes),
  • les détériorations ou dégradations immobilières,
  • les litiges,
  • le squat ou occupation illégale du bien immobilier,
  • la vacance locative.

 

L’assurance des loyers impayés couvre tous les risques locatifs précédemment cités. Chez certains assureurs, certaines garanties sont proposées en option, comme la vacance locative ou le squat

Le saviez-vous ?

L’assurance des loyers impayés a un autre nom : la Garantie des Loyers Impayés (GLI). C’est cette dénomination qu’utilisent les professionnels de l’immobilier.

2. Elle coûte trop cher

Selon vous, une assurance des loyers impayés coûte beaucoup trop cher, et n’est pas rentable. Détrompez-vous !

Prenons un exemple concret :
Le loyer mensuel de votre bien immobilier est de : 955 euros.
L’assurance des loyers impayés (proposée à 3 % du foyer), vous coûte 343,79 euros par an, pour un total de 11 460 euros de loyers encaissés.

Si vous n’avez pas souscrit de contrat d’assurance des loyers impayés, en comptant par exemple les frais d’avocats et d’huissier à hauteur de 2 500 euros, vous allez devoir payer 15 429,74 euros, pour 11 460 euros de loyers encaissés sur un an, soit l’équivalent de 44 ans de cotisation !

Comme vous pouvez le constater, la différence avec ou sans assurance est flagrante, et le coût est loin d’être excessif.

Ainsi, cette assurance protège vos revenus locatifs, mais sécurise aussi votre crédit immobilier. En outre, un défaut de paiement de votre locataire peut entraîner des difficultés pour payer votre mensualité de prêt auprès de votre banque, sans compter les agios qui seront en plus à votre charge.

In fine, vous êtes gagnant sur le plan financier, et vous libérez une partie de votre charge mentale !

En prime, l’assurance des loyers impayés est déductible à 100 % de vos revenus fonciers !

Bon à savoir

C’est le propriétaire-bailleur qui doit régler l’assurance des loyers impayés. Si vous faites appel à un administrateur de biens (ADB), alors le montant de l’assurance est directement intégré aux frais de gestion facturés par ce professionnel.

3. Elle est moins efficace qu’une caution classique

Caution simple, caution solidaire ou garantie Visale (Visa pour le Logement et l’Emploi), il existe de nombreuses solutions pour sécuriser vos revenus locatifs en tant que bailleurs. Toutefois, rien n’est plus efficace qu’une assurance des loyers impayés.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle ne repose pas sur un garant physique ou moral qui pourrait se porter caution lors de la signature du bail, mais ne plus être solvable au fil du temps. Pire, vous pourriez être confronté au décès de ce garant.

Une caution classique ne vous prémunit pas contre tous les risques locatifs, à l’inverse de l’assurance des loyers impayés qui peut également prendre en charge les procédures d’expulsion.

4. Elle est trop compliquée à souscrire

Vous pensez que la procédure de souscription d’une assurance contre les loyers impayés est trop compliquée ? Pas de panique : vous pouvez faire appel à un professionnel de l’immobilier certifié GALIAN pour vous aider à la souscrire !

GALIAN, groupe mutualiste créé par et pour les professionnels de l’immobilier en 1965, est un assureur de premier plan contre les loyers impayés.

Concrètement, cela signifie que vous allez confier la gestion locative de votre bien à un administrateur de biens (ADB). Il s’occupera à votre place de réaliser la souscription du contrat, mais aussi de régler les litiges liés aux risques locatifs directement avec l’assureur.

L’ADB va également s’occuper de la gestion de votre bien de A à Z : recherche de locataire, état des lieux à l’entrée et à la sortie, rédaction du bail, vérification du dossier locataire, etc.

Vous n’avez plus à vous préoccuper de rien : vos revenus locatifs, et votre bien immobilier, sont sécurisés et protégés. Vous pouvez respirer !

Assurance des loyers impayés : comment la souscrire ?

Vous êtes intéressé par l’assurance des loyers impayés ? En tant que particulier, vous pouvez trouver un professionnel certifié GALIAN à proximité de votre bien immobilier.

Ce professionnel vous accompagnera pour la souscription du contrat, ainsi que dans la gestion administrative et quotidienne de votre bien immobilier.

5. Elle ne permet pas d’être indemnisé rapidement

Une nouvelle fois, il s’agit d’une idée reçue. Bien entendu, tout dépend du choix de l’assureur et du contrat que vous allez faire, mais vous pouvez tout à fait être rapidement indemnisé avec une assurance des loyers impayés.

Chez GALIAN, l’indemnisation est mensuelle, et ce dès le 1er euro d’impayé !

Ainsi, en souscrivant un contrat de Garantie des Loyers Impayés (GLI) chez GALIAN, vous êtes indemnisé plus rapidement, soit au même moment que vos mensualités de prêt immobilier, ou lors du versement de votre pension de retraite, en fonction de votre situation.

Pourquoi souscrire une assurance des loyers impayés ?

Vous hésitez encore à prendre une assurance des loyers impayés ? Voilà plusieurs bonnes raisons d’en souscrire une :
1. Elle sécurise vos revenus locatifs.
2. Elle protège votre bien contre les principaux risques locatifs actuels.
3. Elle est déductible de vos revenus fonciers à 100 %.
4. Elle apporte de la sérénité en déléguant notamment la gestion de votre bien à un professionnel de l’immobilier.

C’est aussi simple que cela !

En résumé

Quels sont les principaux risques locatifs en France en 2024 ?

En France, les principaux risques locatifs en 2024 sont : les loyers impayés, la vacance locative, les dégradations ou détériorations immobilières, le squat et les litiges.

Qu’est-ce qu’un squat ?

Selon le dictionnaire Larousse, un squat désigne « l’action de squatter une habitation ». Cela signifie qu’un bien immobilier est occupé de façon illégale par une ou plusieurs personnes, sans l’accord du titulaire légal de ce bien, durant une période indéterminée, et qui nécessite généralement l’intervention des forces de l’ordre et de la justice. L’introduction dans le bien immobilier s’effectue par le biais de diverses manœuvres, menaces, voies de fait ou contraintes.

Assurance des loyers impayés : qui doit la payer ?

C’est le propriétaire-bailleur qui doit payer l’assurance des loyers impayés. Son montant est directement intégré dans les frais de gestion de l’administrateur de biens (ADB).

À quoi sert une assurance des loyers impayés ?

Une assurance des loyers impayés sert à protéger les propriétaires-bailleurs des principaux risques locatifs. Elle sécurise ainsi à la fois leurs revenus locatifs et leur bien immobilier.

Qu’est-ce qu’une vacance locative ?

Une vacance locative correspond au moment où un locataire quitte un bien immobilier, et celui où un nouveau locataire prend possession des lieux. Durant ce laps de temps, qui peut durer plus ou moins longtemps, notamment selon la situation géographique du bien, le propriétaire-bailleur ne perçoit pas de loyers